Pensée Sombre V2
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 A neuf heures du mat'

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Yria Leghan

Yria Leghan


Féminin Nombre de messages : 114
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Date d'inscription : 12/04/2007

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MessageSujet: A neuf heures du mat'   A neuf heures du mat' Icon_minitimeDim 15 Juil - 20:09

[====> Suite de la Chambre numéro deux]

Yria n'avait pas besoin de voir si Duriel la suivait ou non. Le fait étant qu'elle le tenait tout simplement par la main, et qu'il marchait à côté d'elle. Ils traversèrent en silence le long couloir aux murs duquel s'alignaient les portes des chambres, toutes fermées à clef. Les deux amants ne dirent pas un mot comme ils passaient devant la grosse dame. Celle-ci était assise devant son éternel comptoir, le mur des clefs se dressant derrière elle, ses yeux baissés sur son livre. Yria ne lui jeta pas un seul regard, mais aurait pourtant juré qu'elle ne lisait pas, et qu'elle gardait pendant plus d'une heure, ou même une journée, les yeux fixés sur son livre aux pages jaunies. La jeune femme prit la tête, sa main tenant toujours celle de Duriel, pour descendre les escaliers. Elle ne fit aucun bruit et laissa Duriel et ses pensées. Quelques élèves de l'internat passaient dans le grand hall. Les deux battants de la porte étaient ouverts, laissant passer la lumière du soleil qui dessinnait un rectangle lumineux sur le sol de pierre. Certains élèves levèrent leur regard et pointèrent du doigt Duriel et Yria. Avaient-ils l'air si différents que cela l'un de l'autre, où alors étaient-ils le seul couple osant se montrer en public ? Yria leur balança un noir regard et les voyeurs et voyeuses s'emprèssèrent de baisser la tête et de continuer leur chemin. Yria finit de descendre les escaliers avec son amant et s'arrêta devant la grande porte. Son regard prit une lueur nostalgique tandis qu'elle s'adressait à Duriel.

-Quand je pense, qu'il y a a peine deux heures, je ne te connaissais pas encore. Et je descendais ces foutus escaliers ne sachant pas que j'allais te rencontrer et tomber follement amoureuse de toi.

Elle soupira doucement. Tout à coup, son coeur fit un bon et elle tourna la tête vers Duriel. Elle sentit monter en elle un profond sentiment d'anxiété qui n'était pas le sien. Violent, se mêlant à de la colère. Yria haussa les sourcils. Que se passait-il encore ? Duriel était-il en colère contre elle ? Elle ne pouvait pas le savoir. La Demie-Démone était empathique, pas télépathique. Elle se pencha en direction du jeune homme et scruta son visage, sceptique.

-Duriel, que t'arrive-t-il ?

Le jeune homme ne répondit pas tout de suite. Yria regarda au dehors, le soleil l'éblouit. Duriel lui posa une question et la jeune femme y réfléchit quelques secondes. Elle aurait été tentée de quitter l'internat avec le jeune homme mais celui-ci lui avait proposé d'aller manger, quelques minutes plus tôt. Elle n'allait pas changer d'avis maintenant, même si peu lui importait de sauter le petit déjeuner. Elle ne mangeait quasiment jamais et se passait sans aucune difficulté de deux repas consécutifs. La jeune femme entraîna alors Duriel vers la salle à manger, indifférente aux curieux regards que leur lançaient garçons et filles de tout âge. Seule, elle les aurait bien volontiers frappés juste pour s'amuser, comme d'habitude, mais là, elle n'en éprouvait pas la moindre envie. Elle poussa la porte de la salle à manger et pénétra dans une grande salle remplie de tables, en compagnie de Duriel.

-Si tu le souhaites, nous irons en ville après, mais je ne crois pas que je t'accompagnerais. Je...

Elle s'interrompit et s'assit à la première table venue. Elle exhorta Duriel à en faire autant et se pencha vers lui.

-J'ai peur que mon oncle me retrouve...Mes pouvoirs n'ont aucun effet sur lui. Je pense que c'est une personne doté de pouvoirs magiques, lui aussi, enfin, je n'en sais rien. Me battre contre lui n'est que suicide. Ce n'est pas la mort que je crains. Ma seule phobie fais ma seule faiblesse, et il la connaît.

Elle se tut et prit le verre de jus de raisin qu'un serveur lui apporta. Elle le posa sur la table sans le boire et baissa la tête, les sourcils froncés, comme si elle voulait se noyer dans son verre.
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